Vue de Colmar, à partir d'une aquarelle en carte postale.
C'est à l 'occasion d'un petit stage de quelques heures, au musée du braconnage (CHAON), à l'automne dernier, que j'ai commencé à m'intéresser à la linogravure. Cathy, notre intervenante faisait des miniatures magnifiques, et je me suis très vite acheté le matériel de base:
du linoléum DLW de 4.5 cm d'épaisseur
une gouge PFEIL en v de 1mm pour les traits fins
une gouge PFEIL courbe de 4 mm
du papier de riz en rouleau
de l'encre pour linogravure (je me suis trompée, et je ne l'ai pas prise aqueuse, le matériel est donc difficile à nettoyer, mais finalement je trouve que l'encre est plus jolie), autre inconvénient , le sèchage est plus lent... et je ne suis pas très patiente !
un pressoir manuel
un rouleau pour étaler la peinture sur le tampon gravé
et du plexiglass ou autre, pour étaler la peinture sur le rouleau.
Fait à partir d'une photo d'un palais indien du RAJASTHAN où j'étais le mois dernier
Cette technique demande un peu de dessin, mais finalement on peut tricher, avec les logiciels des appareils photos des téléphones mobiles, qui peuventtranformer les photos en dessins.
Il faut penser que le tampon doit être fait en symétrie (pour éviter par exemple de retrouver une église à l'envers).
ensuite ce sont des heures de patience et de précision pour ne pas donner le petit coup de gouge de trop qui va tout gâcher.
Puis on encre le tampon et l'on pose délicatement la feuille de riz sur le tampon encré... et doucement on fait des mouvements circulaires avec le pressoir manuel.
Enfin, la découverte du travail que l'on peut imprimer à l'infini.
Un régal. Merci Cathy.